Enfants de la paranoïa – Trevor Shane

enfants-de-la-paranoia

Editions Michel Lafon

368 pages

Merci au éditions Michel Lafon grâce à qui j’ai gagné ce livre !

Lecture commune sur Livraddict organisé pas Flo Tousleslivres

Quatrième de couverture

Règle un : on ne tue pas les innocents

Règle deux : on ne tue pas les ennemis de moins de 18 ans

Depuis des siècles une guerre clandestine, ignorée du commun des mortels, oppose deux anciens clans qui se déchirent au nom du Bien et du Mal. Des deux côtés : des assassins endoctrinés et entraînés dès leur plus tendre enfance à haïr et détruire le camp adverse. Artistes de la dissimulation, ils maquillent leurs meurtres en actes de violences aléatoires : des affaires qui curieusement ne sont jamais résolues.

Joseph, vingt ans, est l un de ces tueurs d élite. Plongé dans la brutalité depuis sa naissance, il ne connaît qu une réalité : tuer ou être tué. Mais lors d une réunion dans le New Jersey, il tombe dans une embuscade tendue par l ennemi. Échappant de peu à ce piège mortel, Joseph se réfugie à Montréal où il rencontre Maria, une jeune innocente de seize ans. Pour la première fois, son esprit froid et impitoyable chancelle. S il veut sauver la femme qu il aime, il doit abandonner la vie qu il a toujours connue et les gens qui ont combattu à son côté. Osera-t-il transgresser les règles et protéger une autre vie que la sienne ? Une seule vérité demeure : le premier à tuer est le dernier à survivre.

Toutes les guerres ont des règles.

Si vous les enfreignez, vous devenez la cible.

Mon avis :

J’ai lu assez rapidement « les enfants de la paranoïa », normal, ce livre est tellement impossible à fermer !!! Pourtant l’histoire n’a rien d’extraordinaire lorsqu’on y réfléchi, chacun crois que l’autre est le mal et c’est la guerre. Oui mais alors là l’auteur est assez génial parce qu’il captive son lecteur à chaque page. Le Bien, le Mal, quel est le maître du jeu dans tout ça ? pourquoi tant de manipulation ? Comment tout à commencer réellement ?

Donc un rythme très soutenu, pas d’ennuie, pas de temps mort si je puis dire, ce qui on lu comprendront parce que des morts…

Des personnages attachants, je parle bien sûr de Joseph et Maria, d’ailleurs peut-être que je divague mais maintenant là tout de suite en écrivant leurs deux prénoms ils me font penser à deux personnes on va dire plutôt très connu !! mais je n’en dis pas plus, vous ferez vous aussi un certain rapprochement lors de votre lecture.

En commençant ma lecture je ne savais pas qu’il y avait de prévu un tome 2 et je suis ravie de l’apprendre parce que la fin du livre appelle vraiment un second opus !

J’ai eu la chance de gagner ce livre cet été, je ne manquerais pas d’acheter le tome 2 lors de sa sortie !

Le Manuel du Serial Killer de Frédéric Mars

Manuel-du-serial-killer

éditions Black Moon Thriller

461 pages

Merci aux édtions logo-blackmoon et à Frédéric Mars pour la dédicace.

Quatrième de couverture

Dans deux ou trois heures tout au plus, ce garçon sera mort. Je vous raconte la suite ?

Les hululements de douleur du môme qui se tient le ventre à deux mains ? Ses convulsions sur le sol de la cuisine familiale ? Les cris de la mère qui découvre son fils déjà quasi exsangue ? Raide comme une batte. Vidé ou presque de son sang, écrasé comme un petit cafard sur le carrelage immaculé.

Les yeux du gamin ont cessé de papillonner. Le coma ne va pas tarder à l’emporter. Même avec la meilleure volonté du monde, le médecin ne sera pas sur place avant plusieurs minutes. Et, sans soins immédiats, il va… Alors, je vous la raconte ou pas, cette suite ? Non.

Je vais plutôt vous parler de moi. C’est ça, de moi seul.

La mort est en moi. Là, dans ma tête. Elle y a toujours été comme chez elle.

Mon avis :

Waou quelle lecture ! Ce livre c’est du bon, du très bon. Captivant du début à la fin, ce thriller a été une très belle surprise.

Je n’ai pas apprécié l’avant dernier livre de Frédéric Mars « non stop », j’étais donc curieuse de lire ce thriller au titre très tentant. De plus ayant rencontré l’auteur qui est très sympathique à la foire du livre de Brive en 2011 je ne voulais pas rester sur un échec.

En premier lieu je remercie Frédéric Mars et les éditions Black Moon pour cette excellente lecture.

Le manuel du serial killer ne se lit pas, il se dévore. Le lecteur en devient vite accroc, c’est un livre très addictif!

Tout est très bon dans ce roman, l’écriture, l’intrigue, le style, la psychologie des personnages, du moins pour moi, c’est vraiment le genre de bouquin que j’aime ! Et quel « triturage » de méninges ! Pourquoi ceci, comment cela ? Que de questions dans la tête lorsque le livre est fermé et qu’une hâte, s’y replonger le plus vite possible. J’ai tout imaginé mais j’étais à côté de la vérité, c’est juste énorme, excellent. J’ai adoré le final, chapeau bas l’auteur, je me suis régalée.

Donc une très bonne lecture, à lire absolument, un incontournable, il est impossible d’être déçu par ce thriller.

Le livre noir de la littérature française – Alexandre Hurel

pimientos

 

Editions Pimientos

157 pages

merci L’annuaire des blogolecteurs Membre-de-annuaireet les éditions Pimientosfavicon-pimientos

 

 

Quatrième de couverture (source éditions Pimientos)

L’objet du livre ? – Prendre la mesure de la pensée raciste dans la littérature française. L’incroyable de l’affaire ? – L’étendue des dégâts !

Racisme à plusieurs étages, si l’on veut.

Celui qui agit par mimétisme, par répétition des âneries qui traînent dans l’air du temps ; c’est le cas de Stendhal, d’Hugo par exemple.

Racisme mû par la haine, par la méchanceté, et qui préfigure les drames du xxe siècle : c’est le cas de Daudet, de Loti, des frères Goncourt.

La haine du Juif comme de l’Anglais doit être notre premier article de foi politique. Pierre-Joseph Proudhon

 

Un gros nègre du Congo dont le visage, dans toute l’exagération de la laideur de la race, offrait l’expression de la plus complète stupidité… Alexandre Dumas

 

Quoiqu’il fût juif d’origine, il se faisait mahométan dans les provinces mahométanes, […] chrétien au besoin en face d’un catholique […] — On ne t’écorchera pas ! Ta peau n’en vaut pas la peine ! Jules Verne Sauvé, sauvé ! Paris était au pouvoir des nègres ! Alphonse Daudet

 

Il se passe une chose curieuse : aussitôt que vous achats se ralentissent, l’amabilité baveuse du youtre se renfrogne. [Si la famille Rothschild n’est pas habillée en jaune, nous serons très prochainement, nous chrétiens, domestiqués, ilotisés, réduits en servitude. Jules de Goncourt

 

Il exprimait ainsi ses conclusions : – Toi tout à fait même chose comme singe !…

Et Fatou très vexée : – Ah ! Jean ! Toi n’y a pas dire ça, mon blanc ! D’abord, singe, lui, n’y a pas connaît manière pour parler, – et moi connais très bien !

Alors Fritz Muller partit d’un grand éclat de rire. Pierre Loti

 

lLes visages, qui se détournent à demi pour nous examiner, sont presque tous d’une laideur spéciale, d’une laideur à donner le frisson. […] Pour un peu on pleurerait avec eux, – si ce n’étaient des Juifs, et si on ne se sentait le cœur étrangement glacé par toutes leurs abjectes figures. Pierre Loti

 

On n’aime point les femmes de ce continent primitif. Guy de Maupassant

 

Devant Dieu, toutes les âmes sont blanches. Victor Hugo

 

 

 

Mon avis :

Tout d’abord un grand merci aux éditions Pimientos et à la Team des blogolecteurs francophones pour cette lecture.

Chroniques du racisme ordinaire – le livre noir de la littérature française du XIXe siècle est un ouvrage très instructif et effarant.

Le racisme dans toute sa splendeur écrit par de grands auteurs, voilà ce que m’a dévoilé ce livre. Difficile de dire lequel ou lesquels de ces auteurs sont les pires !!! Peut-être que le moins pire serait Maupassant mais les autres…

Les autres sont tout particulièrement ignobles, durant certains passage c’est avec la nausée au bord des lèvres que j’ai poursuivi ma lecture. Certaines descriptions sont totalement invraisemblables, on a du mal à imaginer qu’un auteur est pu faire une telle descriptions d’un être humain. Le racisme dans les pages que j’ai lu concerne surtout les noirs et les juifs. Les premiers sont traités de façon terriblement choquante et comme des moins que rien, des sous-hommes. Quant aux second ils sont comparés à des êtres maléfiques tant et si bien que certains passages les concernant font penser à des livres de fantastique où les décrit un démon malfaisant, un vampire cruel.

En lisant tous ces extraits on ne peut pas trouver d’excuses à ces auteurs.

Le plus choquant c’est de voir que malgré les écrits du Jules Goncourt qui sont je crois les pire un certain prix porte ce nom.

Ce livre est un constat sans concessions à lire absolument.

Cupcake club – Baiser sucré – Donna Kauffman

cupcake-club-romance--tome-1---baiser-sucre-2684222-250-400

Editions Milady Romance

426 pages

Traduit par Emmanuelle Detavernier

Lu dans le cadre d’une Lecture Commune sur logo_livraddict

Quatrième de couverture :

Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, se réfugie sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pense laisser derrière elle son passé new yorkais. C’est alors que son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans crier gare pour tourner une émission culinaire dans sa boutique de cupcakes.

Avec son regard de braise, il a le don de faire rougir l’adorable pâtissière… Ces deux-là ne partagent-ils pas davantage que leur goût immodéré pour le glaçage au chocolat ?

Mon avis :

J’ai acheté le tome 1 de Cupcake Club de Donna Kauffman par ce que j’ai flashé sur la couverture. Cela peu paraître superficiel mais je n’ai pas pu résister et le contenu m’a tout aussi plus que l’apparence du contentant !

Ce livre a été une excellente lecture, j’ai beaucoup apprécié dans le désordre les personnages, l’ambiance, le style, l’histoire, l’humour, le côté romance.

C’est un livre détente, pas prise de tête pour un sou. La pâtisserie et tout particulièrement les cupcakes sont on peut le dire les personnages principaux puisque ce sont eux en quelque sorte qui forme un lien entre les protagonistes.

Personnellement je n’ai pas pu résister à la confection de cupcakes entre deux chapitres et que c’est bon !!!

J’aurais bien aimé me retrouver dans la boutique de Leilani dont j’ai aussi apprécié les séances de thérapie culinaire !

De plus avec ce livre on a le sentiment de voir la face cachée des émissions culinaires.

Donc une très bonne lecture, je ne vois que du positif, c’est un livre qui fait du bien et j’ai hâte de lire le tome 2 « Petites Douceurs ».

le site de l’auteur http://donnakauffman.com/