Editions MA éditions – collection Pôle Noir
352 pages
traducteur : Pascal Aubin
Quatrième de couverture
Au premier abord, cela ressemble à des suicides. Deux cadavres en une semaine – l’un flottant dans l’East River, l’autre électrocuté dans sa baignoire. Mais l’examen médico-légal indique que les victimes ont été droguées, puis assassinées. Tandis que les meurtres se succèdent, leur brutalité va croissant – et le tueur que l’on surnomme « le collectionneur de chair » continue sa moisson macabre.
Le profileur Lee Campbell, de la police new-yorkaise, se joint à la poursuite de ce meurtrier qui prend plaisir à narguer les enquêteurs en leur laissant des messages macabres. Ces crimes terrifiants recèlent la clé des motivations tortueuses du tueur en série. Mais l’affaire devient personnelle au point de perturber Lee. Se rapprocher suffisamment du monstre pour l’arrêter pourrait le rapprocher de sa propre mort…
Mon avis :
Des cadavres, des meurtres déguisés en suicides, un tueur en série au passé très difficile. Quoi que « difficile » soit un mot faible avec ce que ce tueur a vécu durant son enfance.
« Le collectionneur de chair » est un bon thriller et serait un très bon thriller si le lecteur passait plus de temps avec le tueur en série plutôt qu’avec plutôt qu’avec le profileur Lee Campbell, très franchement au début ça allait mais les nombreux passages le concernant, lui ainsi que sa petite-amie, sa famille, sa dépression m’ont lassé au fil de ma lecture.
Pour beaucoup cela doit donner plus de profondeur au personnage mais pour ma part n’a pas été le cas.
J’aurais préféré suivre l’histoire en partie du point de vue du tueur, être plus dans sa tête pour vraiment avoir peur durant ma lecture. Avec le titre du livre je m’attendais à un thriller beaucoup plus terrifiant et là même s’il est sombre et tragique j’ai été un peu déçue.
Malgré ce point négatif j’ai passé un bon moment et le grand point fort du roman est le dénouement.
Le suspense est présent, les personnages bien campés pour la plupart et les retrouver dans une « suite » ne me déplairait pas. Comme quoi ce roman m’a tout de même bien plu !
A lire si vous aimez les romans qui ne vous empêchent pas de fermer l’œil de la nuit !
Je remercie Gille Paris pour cette lecture.