Editions Acte Sud
266 pages
Lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraires 2016 Priceminister que je remercie grandement.
Quatrième de couverture
Doué pour le bonheur mais totalement imprévoyant, ce couple aimant est ruiné par les soins tandis que le placement des enfants fait voler la famille en éclats, l’entraînant dans la spirale de la dépossession. En ce début des Trente Glorieuses au nom parfois trompeur, la Sécurité sociale protège presque exclusivement les salariés, et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui par insouciance, méconnaissance ou dénuement tardent à solliciter la médecine.
À l’âge où les reflets changeants du fleuve, la conquête des bois et l’insatiable désir d’être aimée par son père auraient pu être ses seules obsessions, Mathilde lutte sans relâche pour réunir cette famille en détresse, et préserver la dignité de ses parents, retirés dans ce sanatorium – modèle architectural des années 1930 –, ce grand paquebot blanc niché au milieu des arbres.
Une très bonne lecture mais une lecture presque douloureuse tellement c’est triste. Ce n’est pas la tristesse qui est réellement présente mais plutôt la fatalité, la fatalité de la vie qui fait dire que « la vie n’est pas un long fleuve tranquille ». Mathilde et sa famille sont heureux, ni riche ni pauvre mais tout simplement heureux, le bonheur est là. Puis la maladie du père va tout faire basculer, les mauvais choix, la faute à pas de chance.
Sincèrement on a mal pour eux, cette lecture rend triste et vous met le moral à zéro, ce fût en tout cas ce que j’ai ressenti. Donc il vaut mieux avoir un bon moral pour lire ce roman. On ne peut aussi qu’admirer le courage et l’opiniâtreté de Mathilde.
Et là je me dis que l’auteur est un excellent auteur parce qu’elle réussi à nous immerger dans son livre auprès de la Mathilde et de sa famille. On se sent propre de chacun d’eux.
Un excellent roman et le reflet d’une époque.