
éditions GALLIMARD – 224 pages
Quatrième de couverture
Une histoire d’amitié forte qui, sur fond de quête identitaire, aborde notamment les problèmes liés à la violence et au harcèlement.
«Je me suis laissée prendre, comme une fille facile.» Ainsi parle Iris avant de se donner la mort. C’est un choc pour l’ensemble du lycée mais surtout pour Emma, Tom et leurs amis. Conscients d’avoir mal agi, ils tiennent à mieux comprendre ce qui s’est passé et à défendre la mémoire d’Iris.
Mon avis
Tout d’abord merci à Gilles Paris et aux éditions Gallimard pour leur confiance.
Avec ce roman je ne m’attendais pas de rentrer dans le monde merveilleux des adolescents mais je ne m’attendais pas non plus à ce que j’ai lu.
J’ose espérer et je suis même certaine que la majorité des collégiens et lycéens non pas cette vie dissolue et inconsciente. Je sais bien qu’il faut que «jeunesse se passe » mais il y a des limites !
Sexe, alcool et drogue à tout va si je puis dire…Le mal être peut conduire biensûr à des façons de faire/vivre excessives mais bon…
Par contre je m’attendais tout à fait à ce que j’ai lu sur les réseaux sociaux qui peuvent se transformer en véritable calamité pour les ados, et ça ça fait relativement peur.
Ce livre est très noir et fataliste mais d’un autre côté il met en lumière une triste réalité. La terrible réalité du harcèlement qui est amplifié, démultiplié via les réseaux sociaux et les smartphones .
Un bon livre d’actualité qui sera perçu je pense différemment suivant l’âge où on le lit.