Rose-Aimée tome 1 – Béatrice Bottet

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Editions Nouvel Angle-Matagot

468 pages (494 avec les annexes)

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Quatrième de couverture

San Francisco, mai 1851 Dans le saloon bruyant et enfumé bourré de chercheurs d’or, l’homme aux cheveux gris haussa la voix : . J’ai quelque chose d’important à te demander… Le jeune marin ouvrit bien grand ses oreilles. . Es-tu capable de retrouver quelque chose à Paris ? demanda Garancher, fébrile, en lui mettant une main sur le bras. Et quelqu’un ? . Ce que vous voulez, dit Martial Belleroche avec assurance. Et qui vous voulez. . Alors je compte sur toi. Mais surtout, surtout… il faudra te méfier, fit Garancher d’une voix grave et lugubre sans s’expliquer davantage. Il leva alors son verre et les deux hommes trinquèrent. Paris, avril 1852 Fifi-Bout-d’Ficelle sourit au public et s’inclina. Tous les spectateurs sentirent leur coeur fondre. Tous sauf un. Le piano et le violon jouèrent un prélude d’une grande intensité dramatique. Fifi salua gracieusement en tenant sa robe à deux mains. Quelques applaudissements éclatèrent encore, vite rembarrés par des «chuuut» impatients. Et Fifi chanta la complainte de la fille qui portait malheur…

 

Mon avis :

Un grand merci à Mathilde des éditions Nouvel Angle-Matagot grâce à qui j’ai pu lire Rose-Aimée et découvrir un auteur : Béatrice Bottet.

Le livre en tant que tel est plaisant et attirant. J’ai bien aimé la couverture ainsi que les annexes de fin de livre. Les petites roses en bas de chaque page à côté de la numérotation sont un petit plus qui rend très bien.

L’écriture de Béatrice Bottet est agréable pour la lecture, elle nous entraîne tout d’abord à San Francisco à l’époque de la ruée vers lors et dans le Paris malfamé des années 1850.

Rose-Aimée est un mélange de roman historique et de roman d’amour. Il devrait plaire à ceux qui n’aiment pas trop le roman historique ainsi qu’à ceux qui n’apprécie pas les romans d’amour. L’un est le l’autre thème ne sont n’y trop abordé ni trop peu.

Béatrice Bottet nous dépeint simplement (simplement dans le sens « comme si nous y étions) le Paris de la pègre, des cabarets, des lieux de plaisir, de la pauvreté, l’injustice et la cruauté.

L’auteur nous compte tout aussi naturellement l’histoire d’amour entre Martial et Rose-Aimée.

A mon goût, cette histoire d’amour met trop longtemps à ce mettre en place, on « tourne autour du pot » si je puis dire. C’est un peu « je l’aime » … « mais non il ne faut pas » durant de nombreuse page et personnellement cela m’a un peu agacé. Et lorsqu’enfin nos amoureux s’avouent leur amour et bien ça ne dure pas trop longtemps ! J’aurais préféré que le livre finissent autrement et que Martial et Rose-Aimée vivent de nombreuses aventures ensemble dans le tome 2. Malheureusement cela semble mal parti ! J’espère surtout qu’il ne faudra pas attendre la fin du tome 3 pour qu’ils se retrouvent !

Mais bon d’un autre côté j’ai bien aimé cette frustration, cet énervement qui au final n’en était pas vraiment un vu que j’ai très envie de retrouver Martial et Rose-Aimée.