Valdaeryn – Tome 1 – Mélanie Pelet et Marina Fliquet

livre auto-édité – 220 pages

Quatrième de couverture

Un matin, le vent s’est levé sur le monde fabuleux de Valdaeryn. Il est venu annoncer à la Reine Leevinidia la fin prochaine de son règne.

Soucieuse de conserver son trône et son emprise gelée sur son royaume, la cruelle magicienne confie au Prince Albeyron la tâche d’éliminer cette menace et de lui apporter un collier enchanté. Le voyage que s’apprête à faire l’elfe se transformera en une quête plus sombre qu’il ne l’avait imaginée : sa rencontre avec Eyrie, une jeune femme aux cheveux roses venue d’un autre monde l’amènera à douter non seulement des intentions de sa mère, mais aussi de son propre passé.

Acceptera-t-il d’obéir aux ordres de la Reine ? Écoutera-t-il son cœur ? Brisera-t-il le mystère qui entoure cette belle inconnue aux pouvoirs si particuliers ?

Plongez avec Albeyron et Eyrie à la recherche de la cité des nymphes…

Venez découvrir Valdaeryn emprisonnée sous les glaces de Leevindia…

Mon avis

Un très beau coup de coeur pour cette lecture. Coup de coeur pour l’histoire, l’écriture et le style. Un livre très agréable à lire, je suis rapidement rentrée dans l’histoire et j’ai adoré. Un livre à mi chemin entre la fantasy et la littérature jeunesse. Je rêvais d’un tel livre, un livre féerique mais sans le côté jeunesse tel que : une typographie assez grosse, des paragraphes très aérés et un nombre de pages plutôt limitées. Là c’est un livre livre dense, avec un univers approfondi,un livre féérique mais avec sa part d’ombre, un monde fabuleux mais avec sa part de noirceur. L’écriture est riche, élaborée digne d’un très bon roman de fantasy. Une histoire de conte de fée, un conte tout court. Un monde fabuleux.

Une carte de Valdaeryn est en début de livre et un lexique en fin de livre. Lorsqu’on lit un roman qui se déroule dans un monde imaginaire, je trouve hyper important qu’il y ait une carte de ce monde là. De plus il y a une superbe illustration à chaque fin de chapitre.

J’espère que les autrices sortiront assez rapidement le tome 2. Je souhaite un immense succès à ce premier tome auto- édité, il le mérite largement.

l’île – Michael Fenris

éditions FranceLoisirs Poche

367 pages

Quatrième de couverture

Infirmière des hôpitaux de Paris, Eve Cardelle reçoit un jour un courrier émanant d’un cabinet de notaires suisses. Son grand-oncle, personnage douteux qu’elle n’a jamais connu, lui lègue la totalité de sa fortune, ainsi qu’une île au milieu de la mer des Caraïbes. Mais à peine a-t-elle accepté l’héritage, qu’un mystérieux consortium se dresse en travers de sa route, prêt à tout, y compris au meurtre, pour obtenir les droits d’exploitation de ce bout de terre perdu. Quels secrets peuvent bien receler l’ile perdue d’Espirito dõ Tubarao et ses habitants qui semblent à l’abri des outrages du temps ?
Avec un style incisif et réaliste, l’auteur instaure un suspens haletant en jouant sur l’ambiguïté entre réel et fantastique, pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur. La tension croît au fil des chapitres qui suivent alternativement Eve Cardelle et Adam, le tueur à gages.

Mon avis

Cette lecture est une déception, tout d’abord parce que je m’attendais à autre chose mais là c’est un peu ma faute. Je n’ai pas lu la quatrième de couverture et j’étais convaincu que le récit se déroulait dans une île au large de l’Ecosse par exemple, du moins dans cette partie du monde.

La seconde raison pour laquelle cette lecture m’a déçue est sans conteste l’accumulation de clichés mais aussi le fait que l’histoire n’a pas été crédible pour moi. Je n’ai rien aimé dans ce livre. C’est pas percutant, pas addictif, les personnages ne sont pas attanchant. Bien entendu il s’agit juste de mon ressenti personnel vis à vis de cette lecture.

Je ne suis pas seul à être seul-Jean-Louis Fournier

éditions JC Lattès
200 pages


Quatrième de couverture

Le premier souvenir de solitude ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l’accueil d’un grand magasin.
Plus tard, c’est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui lorsqu’il se retourne découvre la plage vide : personne ne l’a attendu. Puis c’est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c’est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant. Jean-Louis Fournier est toujours ce petit garçon, fils unique qui rêvait d’amitiés et d’une grande famille mais qui espérait aussi s’échapper, grandir, rester seul.
Aujourd’hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme, de ses amis, de son éditeur, ce désir des autres et ce besoin de solitude sont restés les mêmes et il passe de l’un à l’autre. Avec un mélange de douceur, de tristesse et d’espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins (des gens seuls comme lui ?), il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n’avoir jamais été aussi seuls, il attend la visite d’une jeune femme qui l’emmène au musée, qui le distrait, lui apporte sa jeunesse : mais des deux qui est le plus seul ?
Un livre tendre, délicat, mélancolique parfois qui ressemble à une aquarelle de Turner et à un dessin de Sempé.

Mon avis

Une excellente lecture avec un mélange d’humour noir (un soupçon) et de douceur dans les mots. Ce n’est pas le premier roman de Jean-Louis Fournier que je lis et j’aime énormément son écriture et les sujets qu’il aborde. Si vous ne l’avez jamais lu n’hésitez pas à le lire .

Mille femmes blanches – Jim Fergus

éditions Pocket

494 pages

Quatrième de couverture

En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l’intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles… L’une d’elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l’alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption…
Mon avis
Quelle lecture difficile ! Difficile pour moi au niveau du thème, on assiste à la perversion des Indiens par les Blancs et l’anéantissement de la culture indienne par ses mêmes Blancs imbus de leur personne.
Ce livre m’a énervé …
C’est un excellent livre sans aucun doute, c’est très bien écris et certainement très bien documenté mais comme je l’ai dis c’est le thème qui a été dur. J’aurais aussi préféré que l’on suive moins les états d’âme de May, je ne sais pas quelque chose m’a gêné, m’a manqué.
J’aurais voulu en savoir plus sur le peuple indien en étant  vraiment immergé dans leur quotidien à travers les yeux d’une indienne. Je pense que je n’ai pas lu le bon livre.
Si vous avez des titres de romans sur le peuple indien bien avant l’arrivée des blancs ça m’intéresse !

La dernière lame – Estelle Faye

éditions Le pré aux clerc

451 pages

Quatrième de couverture

Un monde qui ressemble à notre Renaissance, menacé par la montée des océans grouillant de créatures maléfiques, où règnent la violence, la famine et la misère. L’Église des Cendres prospère sur tout ce désespoir, menée par la mystérieuse Marie aux yeux verts. Dans une des dernières villes émergées, Joad tente d’apaiser les souffrances et se prépare à affronter l’Armée des Cendres. Joad et Marie vont s’engager dans une course dont l’enjeu n’est rien de moins que le sort du monde.

Mon avis

Cette lecture est une déception, je m’attendais tout de même à passer au minimum un bon moment mais je me suis ennuyée. Encore une histoire où une religion est présente et ça je trouve que c’est du déjà vu. L’univers crée pas l’auteur est original c’est certain mais il me manque des choses, principalement des détails.

En ce qui concerne les personnages, je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul. Je trouve Marie extrêmement antipathique, je n’ai pas aimé le principe d’oublier…je ne me souviens même plus du mot employé dans le livre.

Je n’ai rien aimé dans ce livre j’ai lu 279/451 pages parce que je n’en pouvais plus de cette histoire, de ces personnages. Je ne sais pas comment ça fini et je m’en moque royalement.

Ce livre n’était pas fais pour moi !!!

 

Le suivant sur la liste – Manon Fargetton

éditions Rageot/Thriller

265 pages

Quatrième de couverture

Izia bifurqua dans le rue du collège. Elle consulta sa montre. Parfait. Izia collectionnait les mots sur son carnet de liaison et se faisait un devoir de ne jamais arriver à l’heure. Elle leva un sourcil étonné en apercevant Nathan qui déboulait sur son vélo à l’autre bout de la rue. Elle s’apprêtait à traverser en snobant le passage clouté lorsqu’une Mercedes aux vitres teintées surgit du carrefour. Trop vite. Beaucoup trop vite. Elle distingua sans peine le regard déterminé du conducteur qui enfonçait la pédale d’accélérateur. La voiture était déjà sur Nathan. Elle cria.

 

Mon avis.

Tout d’abord une petite précision :  si vous achetez le livre sur fnac ou amazon ne lisez pas le résumé parce que vous serez pas mal spoilé.

Le suivant sur la liste est le second roman de Manon Fargetton que je lis, le premier étant de la fantasy  « L’héritage des rois passeurs » que j’avais beaucoup aimé. Avec « Le suivant sur la liste » qui est un tout autre genre, un thriller, j’ai passé un très bon moment de lecture.

J’aime beaucoup l’écriture et le style de cette autrice que j’ai découvert il y a peu. Ce livre est très captivant avec un très bon rythme, les personnages attachants, il y a pas mal de suspense et du coup il se lit très vite.

Donc une très bonne lecture, j’ai emprunté ce livre à la médiathèque et j’emprunterai dans l’été la suite « La nuit des fugitifs ».

 

L’héritage des Rois Passeurs – Manon Fargetton

éditions Milady

472 pages

Quatrième de couverture

Ombre et Rive sont deux reflets d’une même réalité, et Énora est la seule à avoir le pouvoir de passer de l’un à l’autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l’atteindre : au royaume d’Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là, sa route croisera celle de Ravenn, princesse rebelle de retour d’exil et bien décidée à s’emparer du trône qui lui revient de droit. Coïncidence, ou rencontre orchestrée de longue date ?

 

Mon avis

J’avais envie de découvrir cette autrice depuis un moment. J’ai eu L’héritage des rois passeurs pour noël dernier et je l’ai enfin lu.

Je n’ai pas été déçu, le contenu est aussi bien que le contenant, l’illustration de Magali Villeneuve est magnifique.

J’ai beaucoup aimé l’écriture de Manon Fargetton et l’univers qu’elle a créé. C’est un univers riche qui aurait mérité deux tomes pour pouvoir l’explorer plus en profondeur, malgré cela ce tome est tout de même assez complet. Le lecteur apprend beaucoup de choses sur Ombre, Rives et les Limbes.

Il y a pas mal de suspense et d’actions, on entre très vite dans le livre avec des personnages plus ou moins attachants. Ravenn a un caractère bien trempé j’ai beaucoup aimé ce personnage tout comme Julien et Charly ainsi que Liam. Enora a un petit quelque chose qui m’a agacé mais je ne saurais dire quoi. J’ai eu cependant un peu de mal avec la « matérialisation » des dieux en humain, pas facile pour moi à imaginer. J’ai beaucoup aimé en début de chapitre les « carnet de Morgane » et les écrits des Encrés.

L’existence des Noirs Portraits est passionnante et surprenante. Tout plein de choses dans ce roman fantasy qui sont belles, horribles, stupéfiantes.

Je suis ravie d’avoir enfin lu cette autrice et j’ai hâte de lire un autre roman de cet auteur. J’attends la sortie chez Milady(en fin d’année) de Les Illusions de Sav-Loar pour l’acheter et le lire,  il promet d’être très bon puisque je pense que nous allons retrouver des magiciennes et que nous restons dans l’univers de Ombre.

 

Une très bonne lecture, pas un coup de cœur mais pas loin.

 

 

Au bois dormant – Christine Féret-Fleury

éditions BlackMoon

345 pages

Quatrième de couverture

Depuis que je suis née, ma vie ressemble à un conte de fées.

Mais ne vous y fiez pas! La vie d’une belle au bois dormant n’est pas rose.

Mes parents me font déménager sans cesse, ils me surveillent jour et nuit, je ne suis pas libre comme les autres. Ils ont la hantise de me voir grandir

Car il le leur a promis:

le jour de mes seize ans,

je devrais mourir…

Mon avis

Ce livre est également un emprunt médiathèque et il va falloir malheureusement que je le ramène. Je l’ai choisi pour le titre et pour la couverture, et, comme à mon habitude je n’ai pas lu la quatrième de couverture (ne lisez pas celle des sites de ventes en ligne elle raconte tout le livre ou presque !!!).

Au bois dormant  est un page turner, une fois ouvert il est une totale addiction livresque. Je me suis même levée le dimanche matin à 6h15 très précisément pour pouvoir le finir, c’est dire son efficacité en tant que thriller.

J’ai beaucoup apprécié l’écriture de cette autrice et encore plus aimé cette réécriture de conte. Elle écrit principalement des livres jeunesse, il me semble à partir de 9 ans donc même pas des young adult mais elle devrait se mettre à écrire des thrillers parce que Au bois dormant est bigrement efficace.

Comme vous l’aurez sûrement compris avec le titre il s’agit d’un réécriture de la Belle au bois dormant.

Contrairement à certaines réécritures de contes nous sommes loin d’un copier/coller transposé à notre époque, ce qui est pour moi d’une facilité absolue.

Ici l’autrice nous écris un thriller digne de ce nom, à la limite elle s’est juste inspirée du conte, suspense, tueur machiavélique, on bascule dans la dimension d’un fou, certes très intelligent mais un monstre.

J’ai beaucoup aimé Clara et ses amis tout comme Jude et Yuko tout comme le rythme de ce livre, il n’y a pas de poses ou de passages où rien n’arrive où il n’y a pas de révélations petites ou grandes.

 

Une très bonne lecture, à lire absolument !

 

Beignets de tomates vertes – Fannie Flagg

beignets-

Editions J’ai Lu

465 pages

destockage-pal-duo-600x367

Quatrième de couverture

Au sud de l’Amérique profonde, en Alabama, un café au bord d’une voie ferrée… Ninny, quatre-vingt-six ans, se souvient et raconte à Evelyn les histoires incroyables de Whistle Stop. Et Evelyn qui vit très mal l’approche de la cinquantaine et sa condition de femme rangée, découvre un autre monde. Grâce à l’adorable vieille dame, elle peut enfin se révéler, s’affirmer… Une chronique nostalgique et tendre, généreuse et colorée, pleine de saveur et d’humour. Un baume au coeur, chaud et sucré.

Mon avis

Très grand coup de cœur pour ce livre dont je connais l’histoire quasiment par cœur grâce au film que j’ai vu plusieurs fois.

Cela faisait plusieurs années et quand je dis plusieurs c’est vraiment plusieurs, pas 5 ou 6 ans !!! Je dirais entre 10 et 15 ans et encore je me demande si ce n’ai pas plus. Bref  cela fait très longtemps qu’après chaque passage télé j’ai envie de lire Beignets de tomates vertes pour pouvoir retrouver les personnages et parce que en général le livre est mieux que le film.

J’ai franchi le pas en ce mois de juillet en achetant le livre et en le lisant, je ne l’avais pas fait avant parce que je crois que j’aime tellement ce film qu’il me semblait impossible que le livre soit mieux !! Et bien oui il n’est pas mieux et il tout pareil au film, je dirai qu’il est plus complet, plus étoffé et il a été très  bien adapté.

J’ai retrouvé avec un immense plaisir les différents protagonistes, les joies et les peines de chacun, les malheurs, les inégalités.

J’ai vraiment apprécié l’écriture et la sensibilité de l’auteur, j’ai adoré cette lecture qui est à la fois des histoires d’amour, d’amitiés et le reflet d’une époque

Je vous conseille le film et le livre, les deux sont très bien.

Hitler mon voisin – Edgar Feuchtwanger

hitler-mon-voisin-3325203-250-400

Editions Michel Lafon

295 pages

Quatrième de couverture

Âgé de 5 ans, Edgar Feuchtwanger, fils unique d’un éditeur juif, a une enfance heureuse dans la ville de Munich. C’est un petit Allemand insouciant, choyé par ses parents et sa nounou, lorsque Adolf Hitler, chef du Parti national socialiste, s’installe dans l’immeuble d’en face. En 1933 se brise le bonheur de cette vie sans nuage. Hitler est nommé chancelier. Les parents d’Edgar, déchus de leurs droits de citoyens ordinaires, tentent de le protéger des humiliations. À l’école, sa maîtresse lui fait dessiner des croix gammées, ses camarades rejoignent les jeunesses hitlériennes. Depuis sa fenêtre, en regardant de l’autre côté de la rue, Edgar va assister à la préparation de la Nuit des longs couteaux, de l’Anschluss et de la Nuit de Cristal. Les Juifs sont arrêtés, son père est enfermé à Dachau où il connaîtra la peur, le froid et la faim. En 1939, Edgar est envoyé seul en Grande-Bretagne. Il y fera sa vie, sa carrière, fondera une famille et s’efforcera d’oublier le cauchemar de son passé. Un passé qui a soudain rejailli lorsqu’il a voulu, à 88 ans, raconter cette enfance enfouie.

Mon mini-avis

Lecture très intéressante, livre bien écrit, à lire.