No home – Yaa Gyasi

éditions Calmann- Lévy – 409 pages

Quatrième de couverture

Maama, esclave Ashanti, s’enfuit de la maison de ses maîtres Fantis durant un incendie, laissant derrière elle son bébé, Effia. Plus tard, elle épouse un Ashanti, et donne naissance à une autre fille, Esi. Ainsi commence l’histoire de ces deux demi-sœurs, Effia et Esi, nées dans deux villages du Ghana à l’époque du commerce triangulaire au XVIIIe siècle. Effia épouse un Anglais et mène une existence confortable dans le fort de Cape Coast, sans savoir que Esi, qu’elle n’a jamais connue, est emprisonnée dans les cachots du fort, vendue avec des centaines d’autres victimes d’un commerce d’esclaves florissant avant d’être expédiée en Amérique où ses enfants et petits-enfants seront eux aussi esclaves. Grâce à un collier transmis de génération en génération, l’histoire se tisse d’un chapitre à l’autre : un fil suit les descendants d’Effia au Ghana à travers les siècles, l’autre suit Esi et ses enfants en Amérique.

Mon avis

Un sujet très intéressant mais je n’ai pas trop aimé la manière dont il a été traité, du moins dans le style et la forme. Le gros point faible de ce livre est le fait que je n’avais pas le temps de s’attacher aux personnages car. Quasiment un seul chapitre par personnage et sur trois générations le tout sur 409 pages forcément on survole l’histoire des protagonistes .

C’est dommage j’aurai aimé suivre beaucoup plus longtemps Esi et Effia, ce livre aurait mérité trois tomes, un par génération. Donc ce livre est très bien en ce qui concerne la grande Histoire mais seulement, du moins pour moi.

Un roman anglais – Stéphanie Hochet

éditions Rivages – 170 pages

Quatrième de couverture

1917, quelque part dans la campagne anglaise. Anna Whig, bourgeoise lettrée, mère d’un petit garçon de deux ans, Jack, persuade son mari Edward d’embaucher par courrier pour sa garde d’enfant une certaine George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu’il s’agit d’un homme. Celui-ci va faire preuve d’un réel instinct maternel à l’égard de l’enfant, et finira pas susciter la jalousie d’Edward, qui pressent l’amour naissant entre George et Anna. Dans ce roman à la fois pudique et tourmenté, Stéphanie Hochet traite avec beaucoup de finesse le thème de l’ambiguïté sexuelle, avec son lot de non-dits et de paradoxes, dans ce cadre post-victorien qui rappelle tant Virginia Woolf, tout en restituant le climat d’inquiets atermoiements qui régnait en Angleterre lors de cette période troublée.

Mon avis

Une bonne lecture avec une ambiance victorienne que j’affectionne. Ceci dit j’ai trouvé que le sujet de l’ambiguïté sexuelle était traité (comme dis dans la quatrième de couverture) trop en finesse, ou plutôt trop superficiellement. J’ai trouvé aussi que l’enfant prenait trop de place dans la narration, trop mis en avant, beaucoup trop à mon goût, les passages le concernant m’ont ennuyé quelque peu. Une histoire assez noire, facile à lire et bien écrite.

Dans la forêt – Jean Hengland

éditions Gallmeister – 301 pages

Quatrième de couverture

Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses. Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

Mon avis

J’ai lu la BD adapté de ce roman en février et comme j’avais beaucoup apprécié l’histoire c’est tout naturellement que j’ai voulu lire le livre. Concernant la BD j’avais bien aimé également les dessins (Lomig).

Ayant apprécié la BD j’ai forcément apprécié le livre aussi, je n’avais aucun doute là dessus. L’histoire dans le livre est beaucoup plus complète, plus détaillée, je l’ai donc préféré à la BD même si je l’avoue ce n’est pas vraiment comparable, les deux formats sont complémentaires. J’ai aussi apprécié l’écriture et le style de l’autrice de ce roman post-apocalyptique, genre que j’affectionne particulièrement.

Les secrets de Thornwood – Anna Romer

éditions Gabelire – 568 pages

Quatrième de couverture

Lorsqu’Audrey hérite de la propriété familiale de son ancien compagnon, elle tombe sous le charme de cette maison en plein bush australien. Un jour, elle découvre la photo d’un précédent occupant et se passionne pour le personnage. Bientôt elle apprend qu’en 1946, il aurait assassiné une jeune femme. Chose étrange, il semblerait que des meurtres similaires se soient récemment produits dans la région. Le tueur serait-il encore en vie ? Audrey va découvrir que la vérité a un prix.

Mon avis

Une lecture moyenne, elle aurait pu être bonne, mais je l’ai trouvé vraiment trop longue. De plus certains points de l’histoire m’ont paru peu crédibles, surtout un en fait, mais je ne vais pas rentrer dans les détails pour ne pas spoiler

Ceci dit j’ai quand même passé un bon moment avec ce livre, l’histoire de cette famille et la trame thriller sont assez prenant tout de même.

Les refuges – Jérôme Loubry

éditions Calmann Lévy – 391 pages

Quatrième de couverture

Installée en Normandie depuis peu, Sandrine est priée d’aller vider la maison de sa grand-mère, une originale qui vivait seule sur une île minuscule, pas très loin de la côte.
Lorsqu’elle débarque sur cette île grise et froide, Sandrine découvre une poignée d’habitants âgés organisés en quasi autarcie. Tous décrivent sa grand-mère comme une personne charmante, loin de l’image que Sandrine en a.
Pourtant, l’atmosphère est étrange ici. En quelques heures, Sandrine se rend compte que les habitants cachent un secret. Quelque chose ou quelqu’un les terrifie. Mais alors pourquoi aucun d’entre eux ne quitte-t-il jamais l’île ?
Qu’est-il arrivé aux enfants du camp de vacances précipitamment fermé en 1949 ?
Qui était vraiment sa grand-mère ?
Sandrine sera retrouvée quelques jours plus tard, errant sur une plage du continent, ses vêtements couverts d’un sang qui n’est pas le sien…

Mon avis

Lu en février – Une excellente lecture, très bien écrit, l’histoire est absolument géniale le mot « refuges » prend tout son sens, je ne m’attendais absolument pas à cela. J’ai vraiment été bluffée à la fin du livre.

J’ai découvert l’auteur avec ce livre, la barre est haute, hâte de lire le ou les prochains (je ne sais pas combien il en a écrit). Pas étonnant que ce livre ait recu un prix littéraire.

A lire absolument

Complot – Nicolas Beuglet

lu l’édition XO 490 pages

Quatrième de couverture

Un archipel isolé au nord de la Norvège, battu par les vents. Et, au bord de la falaise, le corps d’une femme. Les blessures qui déchirent sa chair semblent être autant de symboles mystérieux.
Quand l’inspectrice Sarah Geringën, escortée par les Forces spéciales, apprend l’identité de la victime, c’est le choc. Le cadavre est celui de la Première ministre. Qui en voulait à la chef de gouvernement ? Sarah, très vite, le pressent : la scène du crime signe le début d’une terrifiante série meurtrière. Dans son enquête, curieusement, quelqu’un semble toujours la devancer. Comme si cette ombre pouvait lire dans ses pensées. Le soupçon d’un complot implacable qui accompagne chacun de ses pas…

Mon (ultra mini) avis.

Lu en février, je garde peu de souvenirs de ce livre mais j’avais aimé cette lecture.

L’île du diable – Nicolas Beuglet

Lu éditions XO 309 pages

Quatrième de couverture

Le corps recouvert d’une étrange poudre blanche, des extrémités gangrenées et un visage figé dans un rictus de douleur… En observant le cadavre de son père, Sarah Geringën est saisie d’épouvante. Et quand le médecin légiste lui tend la clé retrouvée au fond de son estomac, l’effroi la paralyse. Et si son père n’était pas l’homme qu’il prétendait être ?
Des forêts obscures de Norvège aux plaines glaciales de Sibérie, l’ex-inspectrice des forces spéciales s’apprête à affronter un secret de famille terrifiant. Que découvrira-t-elle dans ce vieux manoir perdu dans les bois ? Osera-t-elle se rendre jusqu’à l’île du Diable ?

Mon avis Lu en février

Un bonne lecture. Je ne m’attendais pas du tout à ce que j’ai lu, très surprenant je trouve par rapport au thème. Je trouve également un peu moins bien que Le Cri, j’y ai trouvé pas mal de longueurs. Après avoir fini le livre il m’a fallu le troisième opus pour savoir ce qu’il va advenir de Sarah, du coup j’ai emprunté L’île du diable le jour même après avoir fini Le complot que j’ai commencé tout de suite.

Room – Emma Donoghue

éditions Stock – 399 pages

Quatrième de couverture

Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son âge. Ou presque. 
Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seul avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance.
 Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir. 
Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?

Mon avis : lu en février

Encore une fois la quatrième de couverture en dit beaucoup trop mais comme à mon habitude je ne l’ai pas lu je m’en aperçois justement maintenant en donnant mon avis sur ce livre.

Une très bonne lecture, un coup de coeur même. La première partie est de loin la plus oppressante, le lecteur comprend la situation au fil des pages. C’est très bien écrit. C’est mon second livre de cette autrice et vraiment je lirais d’autre livre d’elle.

Je sais que ce livre a été adapté en film mais je n’ai pas du tout envie de le voir, d’une parce que je préfère garder en mémoire le livre tel quel et de deux c’est une histoire horrible totalement crédible (qui a existé d’ailleurs avec d’autres protagonistes) bien assez terrifiante en livre, pas besoin d’y rajouter les images d’un film.

Yellow Jessamine – Caitlin Starling

éditions du Chat Noir – 188 pages

Quatrième de couverture

Lady Evelyn Perdanu, magnat des transports maritimes, contrôle la ville de Delphinium grâce à son sens des affaires et aux informations qu’elle récolte à propos de ses habitants.
Un jour, une maladie inconnue frappe la population provoquant une étrange obsession qui conduit inéluctablement à la mort. Convaincue d’être impliquée dans l’épidémie, Evelyn se retire dans sa demeure, entre paranoïa et secrets empoisonnés, résolue à déraciner ce fléau avant qu’il ne détruise tout ce qu’elle a construit.

Mon avis lu en février

Une lecture très moyenne, il m’a manquait des précisions dans l’histoire pour comprendre. Il m’a manquait également une carte parce que là aussi j’ai beaucoup de mal à comprendre l’histoire. En fait je n’ai pas compris grand choses et au bout d’un moment je n’ai plus cherché à comprendre !!!!

Les couleurs du ghetto – Aline Sax

éditions La joie de Lire – 169 pages

Quatrième de couverture

Varsovie, octobre 1940. Le quartier dans lequel vit Misja, sa soeur et ses parents, est transformé, sous l’occupation nazie, en ghetto. Tous les Juifs de la ville et de ses environs y sont enfermés. Les maladies, la faim et les expulsions éliminent lentement mais sûrement la population. Misja, lui, refuse la situation, il ne veut pas se laisser emmener à l’abattoir comme un agneau…

Mon avis

Je suis incapable d’écrire quoi que ce soit sur le livre. Je l’ai lu en une journée car très court et ne n’en garde aucun détail….