Leïlan – l’intégrale – Magali Ségura

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Quatrième de couverture (alapage.com)

Il est un royaume mystérieux que l’on nomme Leïlan, le Pays des Illusions.
Depuis qu’un drame affreux a frappé la famille royale, ses frontières sont fermées
et son peuple est opprimé par l’infâme duc Korta. Une rencontre pourrait tout
changer : celle d’un jeune messager, Axel, et d’une envoûtante jeune fille aux yeux
bleus… Mais un secret entouré de sorcellerie les sépare, un destin tragique qui
empêche l’espoir de renaître. Pourtant, au royaume des illusions, les apparences
sont trompeuses : un justicier insaisissable met les hommes du duc en échec. Qui
est ce héros dont l’identité secrète est jalousement défendue ? Quelle est cette
étonnante compagnie qui partage ses exploits ? Une chose est sûre : tout comme
eux, vous tomberez amoureux des yeux de Leïlan…

Mon avis : Sublime. Cette trilogie (ci-dessus l’intégrale de la trilogie) est tout simplement sublime. De la superbe fantasy. Le monde de Leïlan et ses habitants ont un petit goût des contes de mon enfance, cette lecture fût délicieuse
L’intrigue est très prenante, le monde où évoluent les personnages très complet, très bien décrit.
J’ai tout aimé dans ce livre, même les méchants !
Les descriptions des personnages et des êtres merveilleux sont superbement bien écrites sans jamais être ennuyeuses.
Ce cycle est aussi somptueux, tout en finesse, tragique, féérique, magique que la couverture.
A lire de toute urgence….
Et en plus c’est de la fantasy française 🙂

Ma note 10/10

Les infernales – Stephanie Hochet

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Résumé (alapage.com)
Qu’est-il arrivé à Jessica Tignard ? Comment la jolie petite fille aux dons prodigieux qui subjuguait son entourage, l’enfant star de la pub, est-elle devenue cette femme terne et gauche, à la fois soumise et revêche ? C’est une sorte de crime parfait que nous conte Stéphanie Hochet. Un crime sans cadavre, car Jessica vivra très vieille aux côtés de Camille Mouche, son ancienne rivale sur les castings, celle qui la détestait tout en voulant lui ressembler. Quand elles se retrouvent quelques années plus tard, Jessica est vendeuse de cosmétiques, Camille vient de publier un livre. Elles vont sceller un pacte tacite qui fera de Jessica la conseillère littéraire, puis l’esclave, de sa diabolique compagne. Tandis que Jessica s’étiole et dépérit au fil des années, Camille devient une grande dame du roman policier, épanouie et respectée. Les Infernales est le récit d’une vengeance accomplie. Telle une araignée tissant sa toile, Camille maintient son emprise sur une victime fragile jusqu’à en faire son esclave consentante.

mon avis :
roman sympathique, un bon moment de lecture. L’histoire est assez prenante, surprenante et cruelle. J’ai bien aimé.
ma note 8/10

La ferme des animaux – George Orwell

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Quatrième de couverture
Un certain 21 juin eut lieu en Angleterre la révolte des animaux. Les cochons dirigent le nouveau régime. Snowball et Napoléon, cochons en chef, affichent un règlement : « Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d’alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. » Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : « Tous les animaux sont égaux, mais (il semble que cela ait été rajouté) il y en a qui le sont plus que d’autres. »

Mon avis : Je ne m’attendais pas du tout à ça! on prend les mêmes (pas tout à fait quand même dans l’apparence!!) et on recommence. Je m’attendais à des animaux qui domineraient un groupe d’humains…En fait non, je ne suis pas spécialement déçu mais je m’attendais à plus original.
L’auteur retrace là le mécanisme de la montée d’une dictature, de la manipulation d’une masse humaine mais à travers un petit groupe d’animaux.
Intéressant. A lire.

Ma note 8/10

Puisque rien ne dure – Laurence Tardieu

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lu pour le prix des lecteurs du livre de poche

Quatrième de couverture (amazon.fr)

Je meurs voilà ce qu’elle m’écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t’entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n’avait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l’écriture d’un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l’oublier ; mais non, ce n’est pas un enfant, c’est Geneviève qui meurt. L. T.


Mon avis
: Ce roman n’est que douleur profonde, ancrée dans la vie d’un homme et d’une femme. Deux vies anéanties par la disparition d’un enfant.
Pour le lecteur ce livre n’est que douleur. L’auteur a certes écris avec mots justes, ne tombe pas trop dans la facilité des mots chocs, violents. Pourtant autant de malheur presque inhumain, condensé dans 122 pauvres petites pages c’est trop…Je n’ai pas pu compatir aux drames que vivent les personnages, je n’ai ressenti que lassitude après les premières pages.

ma note 3/10

Le chirurgien ambulant – Wolf Serno

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lu pour le prix des lecteurs du livre de poche
Quatrième de couverture
(amazon.fr)
Espagne, XVIe siècle, monastère de Campodios. Sentant sa mort prochaine, l’abbé Hardinus convoque Vitus, son protégé, qu’il a découvert, abandonné, alors qu’il était encore un nourrisson. Afin que le jeune homme connaisse ses origines, il lui remet un indice : un tissu damassé, visiblement d’origine anglaise. Et voilà, pour Vitus, le début d’une quête semée d’embûches, de rencontres, et l’occasion de pratiquer son art, la chirurgie, sur les routes de l’Europe de la Renaissance. Tous les ingrédients du roman historique d’aventures sont ici réunis, pour le plus grand plaisir du lecteur : personnages pittoresques – nains, Tziganes, saltimbanques, corsaires -, évocation de l’Inquisition, complots, rebondissements incessants… Un vrai bonheur de lecture.

Mon avis : Une histoire assez décousue, certains passages très ennuyeux dus à des situations beaucoup trop longues qui se répètent.
Il y a quand même quelques moment plutôt sympathiques à lire que ce soit au niveau historique ou des personnages.
Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture je m’attendais à un roman exaltant, j’ai été assez déçue.

Ma note 6/10

Une promesse – Sorj Chalandon

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Quatrième de couverture (amazon.fr)
Nous sommes en Mayenne, une maison à l’orée d’un village. Tout est silencieux, les volets fermés et la porte close. Nuit et jour pourtant, sept amis en franchissent le seuil. Les uns après les autres, chacun son tour et chacun sa tâche. S’accomplit ainsi le serment de sept âmes vives à deux âmes sombres : la parole donnée pour retarder le deuil. Voici l’histoire d’un mystère et d’une fraternité. Une promesse a obtenu le prix Médicis 2006.

Biographie de l’auteur
Sorj Chalandon a été journaliste à Libération de 1974 à 2007. Il a reçu le prix Albert-Londres pour ses articles sur le procès Klaus Barbie et sur l’Irlande du Nord. Après Le Petit Bonzi (Grasset, 2005), une promesse est son deuxième roman (prix Médicis, 2006).

Mon avis : Ce roman oscille entre conte et réalité. Il est écrit tout en finesse, en tendresse, en douceur. L’auteur aborde un sujet douloureux et sombre pas dans le pathétique, ni dans la noirceur, il n’en fais jamais trop. Etienne et Fauvette sont attachants, comme chaque personnage de ce roman. Des parcelles de vies, des douleurs, des moments de bonheur simple font de ce roman un beau livre, une belle histoire très émouvante.

Je le conseille vivement.

Ma note 9/10

Les enfants de Hurin – J.R.R. Tolkien

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Quatrième de couverture (amazon.fr)
Des milliers d’années avant Le Seigneur des Anneaux, la Terre du Milieu est en proie aux luttes entre Morgoth, le premier Seigneur Ténébreux, et les Elfes, alliés aux Hommes. C’est contre Turin et Niënor, les enfants de Hurin, que Morgoth va lancer une terrible malédiction, les contraignant à une vie malheureuse et errante, pour se venger du héros qui a osé le défier. Les Enfants de Hurin, œuvre entreprise par Tolkien au cours de la Première Guerre mondiale, s’adresse aux lecteurs du Seigneur des Anneaux, qui retrouveront le souffle de ce roman dans l’histoire de Turin, héros humain qui cherche sa place parmi les Elfes et les Hommes dans un monde en guerre trompé par le destin, il lutte de manière spectaculaire et tragique contre Morgoth, nous faisant découvrir un passé méconnu de la Terre du Milieu.

Biographie de l’auteur
Un auteur fécond et discret.
Sa vie, John Ronald Reuel Tolkien semble l’avoir en grande partie consacrée à la littérature et aux langues, depuis ses premiers poèmes parus en 1911 (il a dix-neuf ans) puis la naissance de sa mythologie pendant la Première Guerre, jusqu’à sa mort, en
1973. Cet auteur demeure souvent caché derrière son oeuvre, ce qui est conforme à la discrétion dont il a toujours fait preuve, préférant enseigner, s’occuper de ses recherches universitaires ou de sa famille… et, bien entendu, écrire Bilbo le Hobbit, Le Seigneur des
Anneaux, ainsi que les textes qui seront publiés après sa mort dans Le Silmarillion et l’Histoire de la Terre du Milieu (Le Livre des contes perdus, Les Lais du Beleriand, La
Formation de la Terre du Milieu…) : raconter la vie de Tolkien, revient, dans une large mesure, à énumérer la liste de ses oeuvres…


Mon avis : Rien de nouveau dans ce roman pour qui a lu (comme moi) les contes et légendes inachevées ou le Silmarillion, mais surtout le tome 1 des contes et légendes.
Ceci dit j’ai passé un bon moment qui ma donné envie de relire pour la énième fois « Le seigneur des anneaux »….
C’est toujours pour moi un plaisir de lire Tolkien, et je conseille vivement ce livre à tous les fans du Seigneur des anneaux.
Un truc quand même où j’ai eu du mal, tout comme lors de ma lecture des contes et légendes inachevées. Je n’aime pas du tout la manière dont est décrit le dragon, je n’arrive pas à me faire à cette vision là!!!!

Ma note 8/10

L’enfant de Noé – Eric-Emmanuel Schmitt

 

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lu pour le prix des lecteurs du livre de poche 2008

Quatrième de couverture
 » – Nous allons conclure un marché, veux-tu ? Toi, Joseph, tu feras semblant d’être chrétien, et moi je ferai semblant d’être juif. Ce sera notre secret, le plus grand des secrets. Toi et moi pourrions mourir de trahir ce secret. Juré ? – Juré.  » 1942. Joseph a sept ans. Séparé de sa famille, il est recueilli par le père Pons, un homme simple et juste, qui ne se contente pas de sauver des vies. Mais que tente-t-il de préserver, tel Noé, dans ce monde menacé par un déluge de violence ? Un court et bouleversant roman dans la lignée de Monsieur Ibrahim… et d’Oscar et la dame rose qui ont fait d’Eric-Emmanuel Schmitt l’un des romanciers français les plus lus dans le monde.

Mon avis : Une jolie histoire dans un contexte abominable. Un petit livre sur la tolérance religieuse chaque religion ne faisant qu’une.
Les personnages ont attachants, c’est plaisant à lire, beau. Je vous le conseille.

Ma note 8/10

La joueuse d’échecs – Bertina Henrichs

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lu pour le prix des lecteurs du livre de poche 2008

Quatrième de couverture (alapage.com)

Un jeu peut-il faire basculer la vie d’une femme ? Difficile de le croire. Dans l’île de Naxos, les joueurs de trictrac sont légion, mais jamais aucune femme n’a approché les pions noirs et blancs. Quant à ceux d’un échiquier, n’y pensez même pas ! Cependant, pour Eleni, prise dans une vie sans aspérités et sans folie, le plus vieux jeu du monde sera le début d’une aventure
qui la mènera jusqu’à l’émancipation.

Biographie de l’auteur
Bertina Henrichs, née à Francfort, vit en France depuis près de vingt ans. Elle est scénariste de documentaires et de fictions. La Joueuse d’échecs, son premier roman, qu’elle a écrit directement en français, a rencontré un franc succès en librairie et a remporté de nombreux prix de lecteurs. Il est aujourd’hui traduit dans six pays.

Mon avis : Un roman captivant, touchant et émouvant. Une bien belle histoire sur les relations humaines, la volonté, la persévérance et la confiance en soit. Les personnages sont très attachants et le décor superbement méditerranéen.
A lire sans hésitation.

Ma note 9/10

Le târ de mon père – Yasmine Ghata

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Résumé (fnac.com)
A la mort de Barbe Blanche, son fils Hossein hérite du târ qu’on se transmet dans sa famille de génération en génération. Mais l’instrument lui résiste, refusant de libérer les accords mystiques qui font la gloire des musiciens d’Iran. Sous ses doigts, il ne semble plus qu’un morceau de bois sans sève. Avec son jeune frère Nur, Hossein décide alors de se rendre à la ville d’Ardabil, où le meilleur luthier de la région pourra changer les cordes du târ et, peut-être, le faire revenir à la vie. Ils trouvent une cité terne et grise. On y porte le deuil de Mohsen, joueur de târ lui aussi, aveugle et saint, dont les notes magiques faisaient couler les ruisseaux, fleurir les arbres, guérir les malades, et qu’on a retrouvé assassiné. Inconsolable et hostile, la population fait prisonniers les deux jeunes garçons. Mais quel crime ont-ils donc commis ? Ils ignorent que Barbe Blanche, musicien laborieux, était jaloux du génie divin de Mohsen. Ils ignorent que leur mère a connu les deux hommes, à l’époque où ils étaient condisciples. Ils ignorent que le târ reçu en héritage est souillé du sang d’un meurtre.

Mon avis : Cet auteur écrit peu mais ses deux romans sont des petits bijoux. Yasmina Ghata écrit divinement bien, c’est de la poésie, du conte, du velours. « Le târ de mon père » c’est la mort, l’amour, la musique qui transcende la vie. Un livre à lire absolument tout comme « la nuit des calligraphes ».

Ma note 10/10