La grâce des brigands – Véronique Ovaldé

7764310322_la-grace-des-brigands-de-veronique-ovalde

éditions de l’Olivier http://www.editionsdelolivier.fr/

283 pages

Merci aux Marathon_L_olivier_01 et aux 479x324_logo2_rentree-literaire2013

Quatrième de couverture

Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l’ordre qu’elle avait cru installer dans sa vie s’en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l’adopter Peeleete, le fils de sa soeur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu’elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l’esprit libertaire de la Californie des années 70.
Elle n’est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d’un père, à la folie d’une mère et à la jalousie d’une soeur. Elle n’est plus non plus l’amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu’elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d’emprunt, Judy Garland. Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l’écriture au coeur de son existence, être une écrivaine et une femme libre.
Quitte à composer avec la grâce des brigands.

Véronique Ovaldé, née en 1972, a toujours été attirée par la littérature. Après un BTS édition et des études de lettres, elle publie son premier roman en 2000 aux éditions du Seuil intitulé «Le sommeil du poisson». Depuis elle a publié une dizaine de romans, d’abord aux éditions Actes Sud «Les hommes en général me plaisent beaucoup» (2003), «Déloger l’animal» (2005) puis à partir de 2008 aux éditions de l’Olivier, tous fort bien accueillis par les lecteurs et la critique. Ainsi «Et mon coeur transparent» (2008) est récompensé par le prix France Culture Télérama, tandis que «Ce que je sais de Vera Candida» (2009) reçoit trois prix : le Prix Renaudot des lycéens, le Prix France Télévisions en 2009, et le Grand Prix des lectrices de Elle en 2010. Son dernier ouvrage «Des vies d’oiseaux» est paru en 2011.

Mon avis

Pour la seconde année je participe aux Matchs de la Rentrée Littéraire organisé par Priceminister

C’est tout naturellement que j’ai choisi « La grâce des brigands »qui n’est pas mon premier roman de Véronique Ovaldé, auteur que j’affectionne tout particulièrement et que j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer début novembre à la Foire du Livre de Brive. Ce roman n’est pas celui que je préfère de l’auteur, j’y ai trouvé quelques longueurs, surtout dans le fait que lorsque un personnage nouveau apparaît et hop l’auteur nous raconte sa vie, ou presque. C’est ce qui ma agacé dans le roman parce que j’aurais voulu rester plus avec  Maria Cristina.

Cette dernière, tout comme la plupart des personnages féminins dans les romans de l’auteur, est attachante. L’auteur mêle le tragique et le quotidien d’une vie, de plusieurs vies. J’aime cette écriture particulière qu’à Véronique Ovaldé pour raconter des vies, elle a un style inégalable pour dire le tragique et le drame.

Dans ce livre nous suivons des personnages sur plusieurs années, voyageons du Grand Nord à Los Angeles, croisons différents protagonistes tous très différents de par leur vie.

Bref une très bonne lecture malgré comme je l’ai déjà dis quelques longueurs.

 

Je remercie Priceminister de m’avoir permis de lire ce livre grâce aux matches de la rentrée littéraire, j’ai pu lire nouveau roman de cet auteur qui est l’un de mes auteurs favoris.

 

ma note 8.5/10

La Geste d’Alban tome 1 – Jean-Luc Marcastel

livre-l-enfant-monstre-473-1

éditons Nouvel Angle

383 pages

443 pages avec les annexes

Je remercie grandement les éditions 49303_1832708542_4722_n pour cette excellent lecture

Page des éditions Nouvelle Angle collection Matagot consacré à La Geste d’Alban http://www.matagot.com/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=72&produit=72

Quatrième de couverture

300 ans avant l’histoire de Louis…

Les Maljours s’achèvent à peine, la lumière caresse timidement les terres d’Oc blessées par le cataclysme. Les hommes luttent contre les Malebestes en un combat sans merci. C’est en cet âge sombre que nait Alban, un enfant difforme, touché par le souffle maudit de la Brèche du Diable. Rejeté par les siens après la mort de son père, il va, toujours masqué pour dissimuler son visage aux autres hommes…

Alban deviendra pourtant le plus fameux des Traquebestes de son temps, un héros dont le nom restera, dans tous les cœurs, synonyme de courage et de vaillance. Dans son périple émaillé d’épreuves terribles, de violence et de merveilles, il rencontrera l’amitié et peut être l’amour, la trahison et le vrai visage du mal qui se répand sur les Terres d’Oc, pour enfin trouver son combat et tailler sa place en ce monde.

Mon avis :

Ce livre est un coup de cœur, j’ai adoré cette lecture. Dire que ce tome 1 est paru en 2011, que l’auteur habite dans ma petite ville et que je n’avais pas encore eu la curiosité de lire « La Geste d’Alban » !

J’ai déjà lu les tomes 1 et 2 de Louis le Galoup la première saga de Jean-Luc Marcastel qui se déroule 300 ans après l’histoire de Alban. J’ai retrouvé là un peu le même univers tout en étant très différents aussi.

Ce premier tome est passionnant et addictif, Alban est très attachants tout comme la plupart des personnages principaux qui même s’ils ont des défauts laissent voir un bon fond hormis le cruel, prétentieux et intolérant Gaudéric.

J’ai aimé l’écriture de l’auteur, l’univers où se déroulent les faits, les explications quant au comment et pourquoi de la brèche, les annexes qui sont très constructives et font parties intégrante du roman.

Mais aussi la psychologie des personnages, le tout est écris et décris en finesse. Il y a aussi de l’action dans ce tome 1 et pas des moindres, combattre les Malbestes n’est pas chose facile.

J’ai hâte de retrouver Alban et ceux qui l’entoure, je suis très intriguée de savoir comment va se déroule la suite de sa vie.

Que dire de plus…ah oui !! si vous ne connaissez pas encore Jean-Luc Marcastel n’hésitez surtout pas à découvrir son univers et de vous plongez dans La Geste d’Alban

Angemort – Sire Cédric

Angemort_2013_300

Editions Le Pré aux Clers

300 pages

Le site officiel de Sire Cédric  http://www.sire-cedric.com/accueil

Quatrième de couverture (source http://www.sire-cedric.com/angemort)

Un collectionneur aux goûts morbides fait l’acquisition d’une peau humaine installée sur un mannequin d’osier.

Ce qu’il ignore, c’est qu’il s’agit en réalité de la dépouille d’un ange.

Non seulement son pouvoir est loin d’être éteint, mais les individus à qui ce bien a été dérobé, de terribles magiciens pour qui verser le sang est un art de vivre, sont bien déterminés à récupérer leur possession…

Un roman déjanté, mêlant fantasy, sexe et horreur ! Âmes sensibles s’abstenir – Ce roman a reçu le prix Merlin

Mon avis :

Angemort est le premier roman publié de Sire Cédric par contre s’il est le premier de l’auteur il ne doit pas être le premier du lecteur ! Il faut absolument avoir lu d’autres romans de SIre Cédric sinon il est fort probable que vous ne lirez rien d’autre de lui !

Ce roman est comme le dit l’auteur lui-même trash, je dirais même très trash, c’est assez spécial et les âmes juste un peu sensible doivent passer leur chemin ! même s’il est dommage de ne pas découvrir Angemort parce que oui ce livre est trash, gore, de la violence, du sexe hard, en fait on peut dire que quasiment toutes les déviances sexuelles sont présentes dans ce roman ! ben oui on vous l’a dis ce livre est trash mais pas que…

L’écriture de l’auteur est super agréable, l’histoire tient la route et elle est captivante, du moins moi elle m’a captivée, j’ai beaucoup aimé le personnage de Jad, sa façon d’agir et son don. J’ai aussi aimé l’ange qui est très touchant, on voudrait d’aider parce qu’il faut bien le dire on a pas du tout envie qu’il tombe entre les mains des deux cinglés sanguinaires qui le recherche.

Cheverny totalement inconscient du drame qui va se dérouler je l’ai bien apprécié aussi.

Ce livre est certes spécial, à ne pas mettre entre toutes les mains mais j’ai apprécié cette lecture.

Donc je le redis, ce livre doit être lu par ceux et celles qui ont déjà lu Sire Cédric, ne commencez surtout pas par Angemort pour découvrir l’auteur.

Foire du livre du Brive les 8.9 et 10 novembre 2013

Il y a 15 jours j’étais dans ma voiture direction La Foire du Livre de Brive

fdl_2013

Est-ce utile de précisé que j’ai passé une formidable après-midi ? oui c’est utile rien que pour le plaisir de le dire !! !

Mais bon point de bla bla, l’important sont les livres et les rencontres avec les auteurs.

Voici les livres persos que j’ai fais dédicacer, de très belles rencontres. Amélie Nothomb, pour la énième fois,  toujours aussi gentille et Sire Cédric que je rencontre pour la seconde fois et super sympa et passionnant lorsqu’il parle de ses livres, son univers.

Pour la première fois j’ai pu rencontrer Véronique Ovaldé dont j’ai lu plusieurs livres et Valentine Goby, deux belles rencontres également.

???????????????????????????????

Et voici mes achats, j’ai été raisonnable si si !!!

???????????????????????????????

 

 

Les derniers jours de Stefan Zweig – Laurent Seksik

derniers_jours_stefan_zweig

éditions J’ai Lu

182 pages

Quatrième de couverture

« Ce temps-là ne reviendra pas. Jamais plus les flâneries sur le pont Elisabeth, les marches sur la Grande Allée du Prater, l’éclat des dorures du palais Schönbrunn, ni le long déploiement du soleil rougeoyant sur les rives du Danube. La nuit était tombée pour toujours. »

Le 22 février 1942, en exil au Brésil, Stefan Zweig et sa femme Lotte mettent fin à leurs jours, dans un geste désespéré, mûri au coeur de la tourmente. Des fastes de Vienne à l’appel des ténèbres, ce roman restitue les six derniers mois du grand humaniste devenu paria et de son épouse. Deux êtres emportés par l’épouvante de la guerre : Lotte, éprise jusqu’au sacrifice ultime, et Stefan Zweig, inconsolable témoin du « monde d’hier ».

Mon avis – mini chronique

Excellente lecture. Stefan Zweig est l’un de mes auteurs favoris, j’apprécie non j’adore son style, ses histoires et son écriture. Les biographies sont captivantes, les romans sont d’une justesse impressionnante au niveau des sentiments et des émotions et les journaux sont très intéressant. C’est un régal de lire cet auteur et ce fût un régal de lire « Les derniers jours de Stefan Zweig ».

De la manière dont est écris ce livre par Laurent Seksik le lecteur est réellement avec Stefan Zweig, c’est hyper intéressant et émouvant.

Un excellent livre à lire absolument par ceux et celles qui connaissent Stefan Zweig ainsi que pas ceux et celles qui souhaite le découvrir.

A noter qu’il existe aussi une BD de se livre qui me tente bien !! http://bd.casterman.com/albums_detail.cfm?ID=41410

9782203041769

Veuf – Jean-Louis Fournier

6a0115701061b3970c0153925e8f1f970b

editions stock

160 pages

Quatrième de couverture

« Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre, c’est bien triste, cette année on n’ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. Sylvie m’a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d’un oiseau qui traversait la rivière. On n’était pas d’accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n’as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m’a répondu je vois très bien de loin, et elle s’est tue, définitivement.
J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. Elle m’a supporté quarante ans avec le sourire, moi que je ne souhaite à personne. Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie. »

Jean-Louis Fournier souhaitait mourir le premier, il a perdu. Sa femme partie, il n’a plus personne avec qui parler de lui. Alors pour se consoler, ou pour se venger, en nous parlant d’elle, il nous parle de lui.

Mon avis :

Par manque de temps ce sera juste un mini-chronique…

Tout comme pour « Où on va papa? » j’ai énormément apprécié cette lecture. Jean-Louis Fournier écrit sur des sujets graves et là dramatique en étant touchant et émouvant sans rentrer dans le pathos et le mièvre.

Les mots sont justes et touchants.

Ce livre a été une très bonne lecture, émouvante, touchante avec un style très agréable;

A lire absolument

Livra’deux pour pal’Addict 7ème édition

challenge3 sur clip_image002

LDPA what is it?
C’est un challenge inspiré de ce que font déjà deux membres de la team, Jess et Iwry. On s’est dit que ce serait sympa de le proposer à l’ensemble de la communauté et de vous proposer un rendez-vous régulier sur le site dans le but de rassembler des personnes autour de cette passion commune.

Le principe:
En binôme, chacun choisi dans la PAL de l’autre, trois livres :
* Qu’il a lu et aimerait faire découvrir à son partenaire
* Dont il aimerait avoir l’avis d’un ami
* Des titres qui vous interpellent pour leur résumé…
Sur ces trois livres, vous en choisissez un et dans un délai imparti, vous devez le lire et en faire un avis.

Je suis en binôme avec Nelcie dont voici le billet http://desliresdestoiles.wordpress.com/2013/11/12/challenge-livradeux-pour-paladdict-numero-7/

Nous sommes le binôme 18 et voici les livres trois livres qu’elle a choisi dans ma PAL

couv53533215  couv67774761  couv63744239

 

et voici ceux que j’ai choisi dans sa PAL

6249853  9782290341346  les-dames-du-lac,-tome-1-45182-250-400

 

Je vais essayer de lire les trois, rendez-vous fin janvier parce que de toute façon je ne pense pas avoir le temps de les lire avant !!!

Foire du livre de Brive les 8.9 et 10 novembre 2013

Aujourd’hui, demain et après demain c’est La Foire du Livre de Brive
Moi j’y vais demain et j’ai hâte
Je souhaite rencontrer BERNARD WERBER OFFICIEL, Pierre Lemaitre, Ovaldé Véronique, Jean-Luc Marcastel, Benoit Grelaud, Douglas Kennedy (mais je crois qu’il sera présent que le dimanche, dommage), Pauline Alphen, Sire Cédric, Laurent Seksik, Karine Giebel, Valentine Goby et Amélie Nothomb et peut-être Jean Teulé.

Après financièrement il va falloir peut-être faire quelques choix lolll

fdl_2013

http://www.foiredulivre.net/

Les enfants de la liberté – Marc Levy et Alain Grand

L.10EBBN001788.N001_EnfantLIB_C_FR

176 pages

Parution 25 septembre 2013

Un grand merci à GILLES PARIS SARL et aux éditions Casterman

logo-casterman-250

162 pages

Quatrième de couverture

« Nous avions si vite perdu la guerre… De Londres un général lançait un appel à la résistance, tandis que Pétain signait la reddition de tous nos espoirs. Ce 21 mars 1943, j’ai dix-huit ans et j’ai enfin un tuyau pour entrer en contact avec la résistance. Il n’y a pas dix minutes, je m’appelais encore Raymond. À présent, je m’appelle Jeannot. Jeannot sans nom. »

Ils s’appelaient Raymond, Claude, Charles, Émile, Boris, Jan, Catherine, Damira, Sophie ou Osna. C’est l’histoire vraie de ces enfants de l’Occupation devenus trop vite adultes. C’est l’histoire de leur engagement dans la résistance toulousaine.

Mon avis :

Je suis une fidèle lectrice de Marc Levy et j’ai donc déjà lu  « Les enfants de la liberté » en broché lors de sa sortie. Ce roman est l’un de mes préféré de l’auteur et c’est tout naturellement que j’ai voulu lire l’adaptation en BD de cet excellent roman.

Tout d’abord le contenant : le format de la BD est assez grand et les pages sont épaisses, de la belle qualité pour les amoureux des livres.

Le contenant maintenant, les dessins m’ont plu et ils sont fidèles au livre, les couleurs reflètes bien l’époque où l’histoire se situe.

La seule chose qui m’a dérangé est le fait que l’accent de Charles est « traduit » sur le papier, par exemple « bon…entrez, asseï vous ! je fèr oun omlett » une fois, deux fois… mais au bout d’un moment cela m’a franchement tapé sur les nerfs. Il s’agit bien sûr d’un détail mais il m’a particulièrement frappé !!

Très intéressant et émouvant plusieurs pages à la fin de la BD consacrées aux documents d’époque confiés par l’auteur Marc Levy.

Pour ma part j’ai préféré le roman qui est beaucoup plus complet mais cette adaptation est très réussie et peut permettre à certains réfractaires à la plume de Marc Levy de le découvrir.