éditions de l’Olivier http://www.editionsdelolivier.fr/
283 pages
Quatrième de couverture
Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l’ordre qu’elle avait cru installer dans sa vie s’en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l’adopter Peeleete, le fils de sa soeur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu’elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l’esprit libertaire de la Californie des années 70.
Elle n’est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d’un père, à la folie d’une mère et à la jalousie d’une soeur. Elle n’est plus non plus l’amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu’elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d’emprunt, Judy Garland. Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l’écriture au coeur de son existence, être une écrivaine et une femme libre.
Quitte à composer avec la grâce des brigands.
Véronique Ovaldé, née en 1972, a toujours été attirée par la littérature. Après un BTS édition et des études de lettres, elle publie son premier roman en 2000 aux éditions du Seuil intitulé «Le sommeil du poisson». Depuis elle a publié une dizaine de romans, d’abord aux éditions Actes Sud «Les hommes en général me plaisent beaucoup» (2003), «Déloger l’animal» (2005) puis à partir de 2008 aux éditions de l’Olivier, tous fort bien accueillis par les lecteurs et la critique. Ainsi «Et mon coeur transparent» (2008) est récompensé par le prix France Culture Télérama, tandis que «Ce que je sais de Vera Candida» (2009) reçoit trois prix : le Prix Renaudot des lycéens, le Prix France Télévisions en 2009, et le Grand Prix des lectrices de Elle en 2010. Son dernier ouvrage «Des vies d’oiseaux» est paru en 2011.
Mon avis
Pour la seconde année je participe aux Matchs de la Rentrée Littéraire organisé par Priceminister
C’est tout naturellement que j’ai choisi « La grâce des brigands »qui n’est pas mon premier roman de Véronique Ovaldé, auteur que j’affectionne tout particulièrement et que j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer début novembre à la Foire du Livre de Brive. Ce roman n’est pas celui que je préfère de l’auteur, j’y ai trouvé quelques longueurs, surtout dans le fait que lorsque un personnage nouveau apparaît et hop l’auteur nous raconte sa vie, ou presque. C’est ce qui ma agacé dans le roman parce que j’aurais voulu rester plus avec Maria Cristina.
Cette dernière, tout comme la plupart des personnages féminins dans les romans de l’auteur, est attachante. L’auteur mêle le tragique et le quotidien d’une vie, de plusieurs vies. J’aime cette écriture particulière qu’à Véronique Ovaldé pour raconter des vies, elle a un style inégalable pour dire le tragique et le drame.
Dans ce livre nous suivons des personnages sur plusieurs années, voyageons du Grand Nord à Los Angeles, croisons différents protagonistes tous très différents de par leur vie.
Bref une très bonne lecture malgré comme je l’ai déjà dis quelques longueurs.
Je remercie Priceminister de m’avoir permis de lire ce livre grâce aux matches de la rentrée littéraire, j’ai pu lire nouveau roman de cet auteur qui est l’un de mes auteurs favoris.
ma note 8.5/10