The Black November 2023

Etant donné que depuis quelques mois je lis moins j’avais hésité à participer à cette nouvelle session du Black Novembre 2023 .

Le challenge commence demain et je me suis décidée cette après midi le 29 novembre.

Voici ma Pal, pas certain que je lise tout, j’ai d’autres lectures de prévues et j’ai des projets point de croix à avancer. Mais je vais essayer

La maison des damnés – Richard Matheson

Editions J’ai lu – 351 pages

Quatrième de couverture

Passer une semaine dans une maison réputée hantée depuis trente ans : telle est la mission confiée au Dr Barrett et à une équipe de spirites par un milliardaire mourant, qui s’intéresse de près à la survie de l’âme. Mission que le parapsychologue s’empresse d’accepter, y voyant là l’occasion de triompher des « maléfices » et de vérifier ses théories scientifiques sur l’existence d’une vie après la mort. Arrivés sur place, les investigateurs se rendent compte que le lieu est à la hauteur de sa réputation : résonnant des crimes et des orgies qu’elle a accueillis par le passé, la maison Belasco semblait n’attendre qu’eux.

Mon avis

J’ai acheté ce livre principalement pour le Pumpkin Autumn Challenge et la période d’Halloween . Pas d’erreur il rentre parfaitement dans le thème. Livre lu dans le cadre du LDPA sur Livraddict, choisi par ma binôme De livres en lectures. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais je ne peux pas dire non plus que j’ai aimé. On va dire que j’ai réussi à le finir pour connaître le fin mot de l’histoire , l’intrigue est assez captivante mais je n’ai pas été très convaincu par le dénouement;

Sur Livraddict ce livre est classé dans le genre « fantastique », personnellement je le classerais plutôt en « horreur ». Je déteste les films d’horreur mais ça « passe » mieux avec les romans. Ceci dit ça reste le genre littéraire que je lis le moins. Les faits horribles, répugnants, dégoutants et j’en passe m’empêche d’avoir un quelconque attachements envers les personnages. Donc ce livre « fait son travail » en tant que roman d’horreur, c’est bien écrit mais j’ai eu du mal avec tout les passages de « possession ».

Cendres – Johanna Marines

éditions SNAG – 404 pages

Quatrième de couverture

Londres, 1888. Nathaniel et Luna vivent dans un quartier mal famé de l’East-End. Pour survivre, ils sont obligés de revendre les objets qu’ils ont volés.
Au même moment, à Westminster, Agathe accepte de devenir la domestique de la famille Henwoorth. Leur destin va basculer le jour où Nathaniel va découvrir un cadavre.
Agathe, une jeune femme plutôt naïve prête à tout pour payer les médicaments de sa mère malade. Celle-ci va être embauchée comme parurière chez les Henwoorth. Mais, rapidement, le fils ainé de la famille, Archibald, se montre étrange… Qu’attend-il vraiment d’elle ? Et si un tout autre destin l’attendait ?
Nathaniel Depford, un jeune homme de 27 ans, qui travaille comme allumeur de réverbères dans la vieille ville. Orphelin, il ne sait presque rien de ses origines. Mais, quand celle qu’il considère comme sa sœur, Luna, disparaît et que d’étranges cauchemars refont surface, son monde fragile vacille… Réussira-t-il à retrouver Luna avec l’aide de la police ? Ou devra-t-il faire chemin seul pour comprendre les forces obscures qui tirent les ficelles en coulisse ? Et si son passé le rattrapait ?

Mon avis

Lecture dans le cadre du LDPA 40 sur Livraddict en binôme avec « De livres en lectures »

Cendres est le premier roman de Johanna Marines que je lit. Je l’ai acheté en 2022 au Salon entre les Mondes organisé par Jean-Luc Marcastel à Aurillac dans le Cantal. Une belle rencontre avec cette autrice et une très belle découverte littéraire. Grâce au LDPA j’ai pu sortir ce livre de ma Pal.

Ce fût donc une très bonne lecture, un roman très bien écrit, des personnages intéressants et attachants, une intrigue prenante. Ce livre est un mélange de thriller, d’uchronie et de steampunk.

Le fait qu’il y ait une carte de Londres est un grand plus que j’ai beaucoup apprécié, cela permet de s’immerger encore plus dans le roman.

J’ai bien l’intention de continuer à lire cette autrice.

Quitter les monts d’Automne – Emile Querbalec

Editions Le livre de poche – 525 pages

Quatrième de couverture

Recueillie par sa grand-mère après la mort de ses parents, la jeune Kaori vit dans les monts d’Automne où elle se destine à être conteuse. Sur Tasai, comme partout dans les mondes du Flux, l’écriture est interdite. Seule la tradition du « Dit » fait vivre la mémoire de l’humanité. Mais le Dit se refuse à Kaori et la jeune fille se voit dirigée vers une carrière de danseuse. Lorsque sa grand-mère meurt, Kaori hérite d’un rouleau de calligraphie, objet tabou par excellence, dont la seule détention pourrait lui valoir une condamnation à mort. Pour percer les secrets de cet objet, mais aussi le mystère qui entoure la disparition de ses parents, elle devra quitter les monts d’Automne et rejoindre la capitale. Sa quête de vérité la mènera encore plus loin, très loin de chez elle.

Mon avis

J’ai lu ce livre dans le cadre du LDPA 39, livre choisit par ma binôme De livres en lectures. J’ai acheté ce livre en novembre dernier au Salon Entre les Mondes à Aurillac dans le Cantal. L’autrice est très sympathique, une belle rencontre.

Donc tout ça avait bien commencé ! Mais voilà parce qu’il y a un « mais » je n’ai pas réussi à adhérer à l’histoire. Je m’attendais à un roman de pure science fiction comme certaines séries ou films que j’ai beaucoup aimé. Mais là quasiment la moitié du livre ce situe dans un speudo-japon donc pas spécialement dans un univers de SF, du coup j’ai rapidement décroché de ma lecture, j’ai poursuivie quand même mais je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire, du tout du tout. Ce livre n’était pas fait pour moi, cependant j’ai aimé le style et l’écriture de l’autrice, c’est vraiment très bien écrit. J’avais une idée trop précise concernant l’histoire et surtout l’univers dans lequel elle allait se dérouler, d’où le fait que je n’ai pas réussi à rentrer dans ce livre.

Ceci dit je pense lire un autre roman de cette autrice un jour.

Parce qu’ils sont là – Laurent Esnault

Editions Sixième(s) 351 pages

https://ed-amphora.fr/nos-univers/sixiemes/

Quatrième de couverture

Comment élève-t-on ses deux enfants quand on est père célibataire ? Surtout quand le plus jeune dit que sa maman lui a souhaité un bon anniversaire. C’est impossible : elle a perdu la vie en lui donnant naissance.

Au-delà du sujet sensible du deuil, l’auteur nous parle avec finesse de la vie et d’amour inconditionnel.

Mon avis

Je remercie les éditions Sixième(s) de m’avoir permis de lire se livre via un service presse. Une belle découverte et une belle lecture. Un sujet dramatique dont le début du livre est très poignant, bouleversant et horrible humainement parlant !

Les personnages sont assez attachants mais il est vrai que j’ai eu un peu de mal avec la thématique du livre. Pour pouvoir l’apprécier je l’ai plus vu comme un roman fantastique. Il est certain que la perception du livre dépendra des idées et convictions du lecteur ou de la lectrice.

Un livre bien écrit et agréable à lire, Ce n’est pas un coup de cœur mais comme je l’ai déjà dit une très bonne lecture qui. Si l’auteur publie d’autres romans il est fort probable que je les lise.

Vous faites quoi pour Noël ? Carène Ponte

Editions POCKET – 247 pages

Quatrième de couverture

Plongez Pauline dans une fête de Noël très arrosée au bureau. Pimentez d’un dérapage torride dans le parking de son immeuble avec l’assistant du DRH. Ajoutez un enregistrement de vidéosurveillance. Et vous comprendrez que Pauline peut dire adieu à ses vacances pépères, genre siestes en pyjama licorne et comédies romantiques à gogo. L’urgence : se rapprocher de celui qui détient la vidéo si compromettante pour sa réputation, le séduisant gardien de son immeuble ! Celui-ci lui propose un marché. En tout bien tout honneur….

Mon avis

j’ai découvert cette autrice avec ce livre, j’en entends parler en bien depuis longtemps. J’ai acheté Vous faites quoi pour Noël ? à la foire du livre de Brive en novembre dernier, une très belle rencontre d’ailleurs. Ce livre a été une belle lecture, je me suis régalée. J’ai aimé le style et l’écriture de l’autrice. J’ai adoré l’humour qu’elle a mis dans ce livre, tout comme l’ambiance, les personnages et les décors. Je me réjouis par avance de me dire qu’il y a un tome 2.

Les rois maudits T1 – Maurice Druon

Editions Le livre de poche – 316 pages

Quatrième de couverture

Les Rois maudits, célèbre fresque historique en sept volumes :
1. Le Roi de fer. 2. La Reine étranglée. 3. Les Poisons de la Couronne. 4. La Loi des mâles. 5. La Louve de France. 6. Le Lis et le Lion. 7. Quand un roi perd la France, font revivre le xive siècle, entre le procès des templiers et les débuts de la guerre de Cent  Ans. Traduits dans le monde entier, Les Rois maudits ont remporté un succès exceptionnel et sont considérés comme un des modèles contemporains du roman historique.

Le Roi de fer, premier volume du cycle, a pour figure centrale Philippe IV le Bel, roi d’une beauté légendaire qui régnait sur la France en maître absolu. Tout devait s’incliner, plier ou rompre devant l’autorité royale. Mais l’idée nationale logeait dans la tête de ce prince calme et cruel pour qui la raison d’Etat dominait toutes les autres.
Sous son règne, la France était grande et les Français malheureux.

Mon avis :

Je me suis enfin lancée dans cette saga, contrairement à ce que je pensais c’est agréable et facile à lire. J’ai beaucoup aimé l’écriture et le style de l’auteur, c’est passionnant à lire et d’autant plus lorsqu’on aime l’histoire

No home – Yaa Gyasi

éditions Calmann- Lévy – 409 pages

Quatrième de couverture

Maama, esclave Ashanti, s’enfuit de la maison de ses maîtres Fantis durant un incendie, laissant derrière elle son bébé, Effia. Plus tard, elle épouse un Ashanti, et donne naissance à une autre fille, Esi. Ainsi commence l’histoire de ces deux demi-sœurs, Effia et Esi, nées dans deux villages du Ghana à l’époque du commerce triangulaire au XVIIIe siècle. Effia épouse un Anglais et mène une existence confortable dans le fort de Cape Coast, sans savoir que Esi, qu’elle n’a jamais connue, est emprisonnée dans les cachots du fort, vendue avec des centaines d’autres victimes d’un commerce d’esclaves florissant avant d’être expédiée en Amérique où ses enfants et petits-enfants seront eux aussi esclaves. Grâce à un collier transmis de génération en génération, l’histoire se tisse d’un chapitre à l’autre : un fil suit les descendants d’Effia au Ghana à travers les siècles, l’autre suit Esi et ses enfants en Amérique.

Mon avis

Un sujet très intéressant mais je n’ai pas trop aimé la manière dont il a été traité, du moins dans le style et la forme. Le gros point faible de ce livre est le fait que je n’avais pas le temps de s’attacher aux personnages car. Quasiment un seul chapitre par personnage et sur trois générations le tout sur 409 pages forcément on survole l’histoire des protagonistes .

C’est dommage j’aurai aimé suivre beaucoup plus longtemps Esi et Effia, ce livre aurait mérité trois tomes, un par génération. Donc ce livre est très bien en ce qui concerne la grande Histoire mais seulement, du moins pour moi.

Un roman anglais – Stéphanie Hochet

éditions Rivages – 170 pages

Quatrième de couverture

1917, quelque part dans la campagne anglaise. Anna Whig, bourgeoise lettrée, mère d’un petit garçon de deux ans, Jack, persuade son mari Edward d’embaucher par courrier pour sa garde d’enfant une certaine George (comme George Eliot, pense-t-elle). Le jour où elle va chercher George à la gare, elle découvre qu’il s’agit d’un homme. Celui-ci va faire preuve d’un réel instinct maternel à l’égard de l’enfant, et finira pas susciter la jalousie d’Edward, qui pressent l’amour naissant entre George et Anna. Dans ce roman à la fois pudique et tourmenté, Stéphanie Hochet traite avec beaucoup de finesse le thème de l’ambiguïté sexuelle, avec son lot de non-dits et de paradoxes, dans ce cadre post-victorien qui rappelle tant Virginia Woolf, tout en restituant le climat d’inquiets atermoiements qui régnait en Angleterre lors de cette période troublée.

Mon avis

Une bonne lecture avec une ambiance victorienne que j’affectionne. Ceci dit j’ai trouvé que le sujet de l’ambiguïté sexuelle était traité (comme dis dans la quatrième de couverture) trop en finesse, ou plutôt trop superficiellement. J’ai trouvé aussi que l’enfant prenait trop de place dans la narration, trop mis en avant, beaucoup trop à mon goût, les passages le concernant m’ont ennuyé quelque peu. Une histoire assez noire, facile à lire et bien écrite.

Somb – Max Monnehay

éditions du Seuil – 304 pages

Quatrième de couverture

Victor Caranne est psychologue en milieu carcéral. Chaque jour il emprunte à moto le long pont qui relie le continent à l’île de Ré pour rejoindre la Citadelle, fortification reconvertie en prison. Chaque jour il écoute des détenus lui confier leurs fantasmes les plus abjects, leurs crimes les plus atroces. Ils n’ont rien à craindre: les menottes de Caranne se nomment secret professionnel. La découverte d’un corps, sur la grève d’une plage proche de sa villa, va soudain bouleverser sa vie. C’est, pour lui, une perte immense. Caranne va devoir replonger dans un passé qu’il faisait tout pour oublier. Et les certitudes qu’il avait sur sa vie vont, une à une, s’effondrer.

Mon avis

Je suis partagée entre « c’est une très bonne lecture » et « mouais je m’attendais à autre chose » mais justement je ne sais pas à quoi je m’attendais. De cette autrice j’avais lu et énormément aimé Corpus Christine et Géographie de la bêtise, deux romans plutôt originaux et sortant des sentiers battus. Et justement voilà le hic, avec Somb nous sommes dans un polar « normal/basique » et je préfère les thrillers qui tiennent en haleine du début à la fin, certes le final rattrape un peu la « banalité » du reste du livre mais je trouve que ça arrive tard et pour moi il manque quelque chose. Les descriptions physique de certains personnages sont assez choquantes je trouve, sur la calvitie, le poids, en fait ce sont des descriptions dites par Victor Caranne, personnage principal que l’on retrouve sans un second polar et dans un troisième pas encore paru. Et clairement je n’apprécie pas trop ce personnage, je le trouve parfois agaçant, un peu imbu de sa personne et pas de charisme.

Je suis vraiment très partagée sur mon ressenti, j’ai quand même passé un bon moment de lecture, j’ai aimé l’écriture de l’autrice, je lirais « la suite » si je trouve le livre en médiathèque où dans une boite à livres .